Les tarifs retrouvent des niveaux intéressants pour les éleveurs d’ovins
Si la fin de mois est extrêmement compliquée pour les abatteurs au regard des faibles volumes écoulés dans les magasins, ils attendent une meilleure activité pour ce début décembre, même si le prix est l’élément qui freine le plus les consommateurs.
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Les opérateurs regardent avec une certaine inquiétude la fin de l’année avec des volumes qui seront insuffisants (conséquence de la fièvre cattarhale ovine de sérotype 3 (FCO3)) pour servir les magasins en agneaux français de qualité.
Sur les marchés, l’animation commerciale est ambivalente entre des abatteurs qui doivent payer au prix fort un produit qu’ils peinent à valoriser auprès des consommateurs. Les faibles niveaux d’offre assurent un écoulement très fluide pour des tarifs toujours très intéressants pour les éleveurs. Les premiers lots de laitons sont attendus et devraient être prisés par les acheteurs.
Sur le marché de Parthenay, les agneaux sous signe de qualité de 32/38 kg sont valorisés entre 4,50 et 4,80 €/kg dans les U et de 4,90 à 5,40 € dans les E. Les agneaux d’herbe qui ont profité d’une belle arrière-saison et les derniers lots de bergerie avant l’hivernage se vendent sans difficulté. Les bons agneaux sont valorisés entre 4,35 et 5,35 € à Moulins-Engilbert et Sancoins.
En brebis, la demande reste soutenue, mais les tarifs se maintiennent dans les bonnes brebis de réforme avec des tarifs compris entre 1,80 à 2,20 €/kg pour les U de plus de 60 kg. Les prix des R sont stables entre 1,00 et 1,60 €.
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